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 Sujet du message: Et bam un EMBRUNMAN
MessagePosté: Mercredi 21 Août 2024 14:52 
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Enregistré le: Mardi 28 Janvier 2014 17:45
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Il croyait que c’était impossible dixit Hugo , alors il l’a fait (refait)…

Petit flash-back : août 2017 Embrun avec une belle brochette de Rilliettes est la dernière course distance Ironman que j’ai réussie à boucler. Depuis plusieurs tentatives inabouties. L’IM de Nice en 2021 où après plusieurs reports liés au COVID et la désaffection de plusieurs inscrits initialement du club, je me présente au départ avec seulement 2 autres Rilliettes Marion et Coco l’asticot. Semaine précédente je suis patraque avec de gros maux de ventre. Pendant la natation c’est la vraie galère avec des nausées sur la 2ème boucle. Je pars en vélo en espérant que ça va s’améliorer, mais je ne n’arrive pas à m‘alimenter comme il faut et jette l’éponge au bout de 70km. Grosse désillusion.

2022 je me laisse convaincre de retenter le coup à Nice avec certaines Rilliettes qui avaient reporté leur inscription de 2021 et d’autres qui se joignent à ce défi : Stef, Elospeed, Gregtdi & Maverick + une ancienne Rilliette Richelieu. Tous iront chercher le graal avec notamment une belle tabasse sur le marathon entre Gregtdi, Maverick et Stef qui les aura presque rattrapés… Pour ma part après une natation mieux maitrisée que l’année précédente, malgré quand même une galère de lunettes qui prenait l’eau dès le début, et une houle qui se levait sur la deuxième boucle, j’aborde le vélo plus confiant que l’année d’avant. Jusqu’au col de l’Ecre ça se passe pas trop mal. Là grosse erreur je bois un bidon entier d’une boisson énergétique disponible au ravitaillement, que je ne connaissais pas ; à partir du 100ème km, je ne suis plus arrivé à avaler du sucré. Je termine le vélo très fatigué et me suis même surpris à m’endormir une micro seconde dans la dernière descente, me déportant dangereusement sur la gauche le long de rochers… Avec la grosse chaleur, quand je pose le vélo, je n’ai plus d’envie mais pars quand même sous les incitations de mon Titou (mon petit-fils) qui me dit « il y a une récompense au bout avec une belle médaille », sous les encouragements d’Hugo et de ma belle-fille Véro, et les injonctions de ma femme Pascale qui me rappelle « tu t’es pas fais chier pendant des mois pour t’arrêter maintenant… »
Je marche pendant 1km avec Hugo qui m’accompagne, mais jette définitivement l’éponge : nouvelle désillusion. Sur le coup je commence à dire à mon entourage que l’IM, c’est fini pour moi, mais après 3-4 jours je regrette déjà de ne pas avoir persévéré sur le marathon… Puis après quelques semaines, l’idée de retenter un IM se fait jour, mais sur un parcours qui m’a déjà réussi, et Embrun que j’ai déjà terminé à 4 reprises me vient naturellement à l’esprit. Notamment bizarrement parce que la partie natation me plait bien. Même si le départ se fait de nuit, ce qui est assez spécial, le fait de n’être jamais bien loin du bord en faisant les 2 tours du plan d’eau est plutôt rassurant. J’annonce donc à mon entourage cette intention au mois de novembre. Hugo n’est pas surpris, Pascale beaucoup moins emballée, s’attendant à devoir supporter mon humeur de préparation pendant plusieurs mois… A cette même période, je suis aussi en train de me décider d’accepter ou pas une proposition de plan de départ de mon entreprise pour m’arrêter de travailler en mai. Sur ce, en décembre mon papa m’annonce qu’il a des symptômes qu’il ne juge pas inquiétants, mais dont je me doute que ce n’est pas vraiment le cas. S’en suivent quelques semaines difficiles jusqu’à l’issue fatale en mars. Autant dire que je n’ai plus alors trop la tête à une préparation pour Embrun. Après avoir finalement accepté la proposition de mon employeur, en avril je me décide à m’inscrire , me disant que m’arrêtant de travailler en mai, je vais avoir du temps pour m’entrainer. Je démarre donc ma préparation en recommençant à aller nager et en essayant de multiplier les sorties vélo. Mais 3 mois ce n’est pas forcément une période suffisamment longue pour une telle épreuve. Le15 août je suis donc au départ, avec un stress évident, me voyant malgré tout passer la ligne d’arrivée plein d’émotion en me remémorant les derniers mois. La natation se passe relativement bien même si le 2ème tour me semble interminable. Je sors en 1h27 alors que j’avais annoncé à Véro et Hugo (qui comme toujours sont présents pour m’encourager sur place) que je pensais mettre 1h35-1h40. Du coup ils ont failli rater ma sortie de l’eau. Je pars sur la montée des Puys et après une vingtaine de minutes, au moment de vouloir saisir mon bidon, je fais un écart et chute dans le caniveau. Manque de peau je tape les 2 genoux sur une plaque d’égout. Je repars , ressens une gêne mais qui est supportable. Au passage du rond-point des Orres j’ai même le plaisir de voir Stéphane Jung sur le bord de la route venu m’encourager. Jusqu’au sommet de l’Izoard, ça se passe à peu près bien. Je récupère mon sac ravito, m’arrête une quinzaine de minutes, et quand je veux repartir, avec le refroidissement des muscles, j’ai du mal à remonter sur le vélo les genoux tout raides ! Après Briançon la chaleur et le vent de face rendent de plus en plus difficile le parcours. Je commence réellement à galérer, m’arrête une dizaine de minutes aux Vignaux puis de nouveau 15 minutes avant St Clément sur Durance. Quand j’attaque Chalvet je vois que je vais être hors délai pour une dizaine de minutes. Je m’arrête de nouveau dans cette ultime montée , marchant même sur une centaine de mètres avec un autre concurrent. Je bascule enfin vers le parc à vélo et avec les 2 concurrents qui m’accompagnent. On se fait une raison en se disant qu’on sera plus tôt à l’apéro. A l’entrée du parc je dis à Véro et Hugo que c’est mort, mais ils me disent que les délais ont été rallongés de 15 minutes et que je ne dois rien lâcher. Je commence à me changer pour partir à pied quand une personne de l’organisation me déclare que je suis hors délai et prend le numéro de mon dossard. Je retourne à ma place pour me changer quand Stéphane me dit qu’il y a encore des concurrents qui partent… Un autre concurrent arrivé en même temps que moi insiste auprès d’une autre personne de l’organisation pour qu’on puisse partir, appuyés par son entourage. Stéphane et Hugo argumentent aussi auprès de cette personne sur le fait qu’on est rentrés tous les 2 dans le parc avant le délai limite. Finalement après 18 minutes passés dans le parc on nous laisse partir sur le marathon. Les 1ers km, j’arrive à maintenir une foulée correcte. Au 2ème km je veux laisser mon capteur de FC à Hugo, celui-ci me gênant, mais un arbitre me réprimande arguant que c’est considéré comme une aide extérieure. Quand je vois autour de moi tous les concurrents qui sont accompagnés par des proches à pied, voir en vélo ça me met un peu les nerfs… Après la montée de Chamois, dans la rue piétonne d’Embrun je rattrape VB notre ancienne Rilliette. Quelques mots d’encouragement, elle me dit avoir énormément souffert elle aussi sur le vélo. Tout d’un coup avant le ravitaillement vers le km 7, j’en ai marre et me mets à marcher. Tout lâche dans ma tête et je jette définitivement l’affaire. Nouvel échec et grosse déception ! J’annonce le soir même à tout le monde que ce coup-ci, c’est sûr je me contenterai dorénavant de Half IM….

Mais c’est bien connu il ne faut jamais dire « fontaine je ne boirai pas de ton eau ». Comme après Nice, les jours suivants sont difficiles et je m’en veux de ne pas avoir insisté sur la CAP (même si je n’aurai pas été classé officiellement, car enregistré OTL bien qu’on m’ait laissé partir sur le marathon).
En octobre je me projette de nouveau dans la perspective de refaire Embrun, mais en mettant cette fois ci toutes les chances de mon côté. 1ère décision, participer régulièrement aux séances de CAP du lundi organisées par notre coach Marine (en prépa elle aussi pour l’IM de Roth), et nouveauté essayer aussi de faire les séances piste concoctées par coach Guillaume. Bien m’en a pris, nul doute que ces séances au seuil auront porté leurs fruits. Même si c’était hard parfois, à plusieurs c’était bien plus motivant. Merci aux coachs et aux fidèles participants pour toutes ces séances ensemble : Flo, Prunie, Gabrielle, Blablalex, mon Titi, Le Chav, Jean-Phi, Pierrot, Corentin, Guillaume B, Guillaume I,Romain, Sharko, Simon, Arnaud and co…
2ème décision, suivre un plan d’entrainement IM , au moins pour la partie natation. Je cherche sur internet et finalement je trouverai mon bonheur sur notre merveilleux site TRICLAIR avec un plan sur 31 semaines à démarrer au 15 janvier. Même si je ne suis pas sûr que ça m’ait fait progresser, je me suis astreint à aller à la piscine au moins une fois par semaine à partir de janvier (exploit pour moi) en suivant les séances préconisées,et ça m’a par contre rendu ces séances beaucoup plus ludiques
Cerise sur le gâteau, je m’offre pour noël un « vrai » vélo pour la première fois. Joli BMC carbone. Je m’inscris dès l’ouverture des inscriptions et démarre ma préparation en janvier. Avec le beau temps en février mars, je commence déjà à engranger les km en vélo. Début avril avec Titi nous faisons le semi-marathon de Bourg les Valence. Je le fais pour accompagner mon fils Benoit fraîchement papa depuis quelques semaines de notre petite Giulia, qui au 2ème tour est pris de maux de ventre et termine au mental rendant le rythme pas trop élevé en ce qui me concerne. Une quinzaine de jours après je m’inscris sur un trail de 20 km à Reyrieux pour faire du rythme. Je serai servi, météo dantesque sous une pluie battante avec un temps de 1h40
Vient ensuite le stage STTR dans le jura organisé par Stef et Suzie assistées de Slyder et Maverik. Au milieu de ce printemps pourri, la météo nous a souri et permis d’accumuler des km vélo et du D+, parfois limite Gravel :mdr: ou sur des routes barrées. En courses de préparation, j’ai prévu le Half du Alpsman label Championnat du Monde Rilliettes sur proposition de planplan où avec une belle brochette de Rilliettes , la tabasse fut rude (voir les CR disponibles), puis le M de l’Alpe avec 5 autres Rilliettes, toujours aussi bien organisé et éprouvant.
Au mois de juin un we vélo au Ventoux avec d’anciens collègues du boulot pour tenter les cinglés du Ventoux (le mont Chauve par les 3 faces le même jour), m’aura permis de peaufiner ma préparation (j’aurai même grimpé 4 fois cette montée en 2 jours)
Début juillet Titi, Slyder et Marine réalisent l’atteinte de leur objectif, être finisher sur IM de Thun et Roth. Content pour eux, je me dis que ma préparation réalisée en grande partie avec Marine et Titi devrait aussi porter ses fruits pour moi
Arrive début août et la fin de la préparation avec le sentiment d’avoir respecté mon programme. Depuis janvier j’ai accumulé 110km de natation, 4750km de vélo et 970km de CAP. Mardi 13 août je prends mes quartiers dans notre camp de base habituel près de Chorges avec Véro, Hugo et mon Titou, qui une fois encore sont de l ‘aventure. Mercredi, dernières sortie vélo et CAP de déblocage, puis nous allons récupérer mon dossard. La météo annoncée pour la course est encourageante au niveau température, par contre des risques d’orages sont prévus ; j’espère juste y échapper en vélo et notamment dans l’Izoard. J’espère terminer entre 14h30 et 15h00 tablant sur ~ 1h30 en natation, 9h15-9h30 en vélo et moins de 4h30 sur le marathon
Je me couche vers 22h après avoir lu tous les messages d’encouragement de mes proches, amis et des Rilliettes qui me font chaud au cœur. Je tarde à trouver le sommeil (normal), mais une fois celui-ci trouvé, c’est la sonnerie de mon téléphone qui me réveille à 3h45. Là j’entends le vent souffler, ce qui est rare le matin dans cette région. J’espère que ce ne sera pas trop pénalisant en vélo. Petit déjeuner, puis nous partons à 4h30 pour rejoindre le parc à vélo. Il fait froid et le vent souffle dans celui-ci. Installation, préparatifs et c’est l’heure du départ toujours aussi émouvant avec ce clapping des concurrents alors qu’il fait encore nuit noire. A 6h00 la machine à laver se met en route, je reste bien en retrait du millier de concurrents présents et rentre dans l’eau à mon tour. Rapidement je me rends compte que le vent va rendre la natation un peu plus compliquée que d’habitude avec de petites vagues. Malgré tout je prends mon rythme de croisière rapidement, et nagerai en crawl tout le temps. Tout se passe bien sur les 2 boucles et je sors en 1h28 ce qui est un bon temps pour moi. Je suis 823ème, c’est-à-dire qu’il y a encore pas mal de concurrents derrière moi ! Je me change assez rapidement en 5mn et c’est parti pour le vélo. Je me suis fixé comme objectif de mouliner dès la première montée des Puys afin de m’économiser. Côté alimentation j’ai prévu un gel en sortie de natation, puis un gel avant les montées difficiles (pied de l’Izoard, pied de Pallon, pied de Chalvet), puis1 gel au départ du marathon, et 1au début du 2ème et 3ème tour. En vélo j’ai prévu de m’arrêter à chaque ravitaillement pour boire un peu de coca et recharger les bidons en eau dont l’un est dédié à une boisson énergétique dont j’ai l’habitude. Une gorgée d’eau au bout de 10mn, puis une gorgée de boisson énergétique 10mn après, cela renouvelé sur toute la durée du vélo. Enfin entre temps un bout de barre énergétique avalé toutes les heures. Je respecterai ce programme et n’aurai pas de réels problèmes digestifs. La montée des Puys se passe comme prévu, et je suis attentif lorsque je prends mes bidons à ne pas recommettre la même erreur que l’an dernier. Après la descente pour rejoindre le lac de Serre-Ponçon , on prend un fort vent de face. Je me dis que ça risque d’être une vraie galère. Au rond-point des Orres Stéphane toujours aussi fidèle est là. Je lui dis qu’il y a un putain de vent. Il me répond qu’il craint plus le froid pour moi et de faire gaffe. Je n’ai pas pris de kway, mais ça ne m’inquiète pas, même si quelques gouttes commencent à tomber. Finalement ce seront les dernières. Jusqu’à Guillestre toujours ce vent usant de face qui ne permet pas d’avancer sereinement. Dans la vallée du Guil jusqu’au pied de l’Izoard ce sera le cas. Même si je me dis qu’après Briançon ce devrait être par contre plus favorable, je commence à m’inquiéter avec un autre concurrent. Est-ce que l’on va passer avant les délais fixés à 13h10 au sommet. J’arrive au pied du col avec 17 mn de retard par rapport au temps de l’année dernière, ce qui inquiète Pascale qui voit que contrairement à d’habitude je ne remonte pas de concurrents. Hugo la rassure lui expliquant qu’il y a beaucoup de vent et que c’est sûrement la raison. Finalement à partir de là, plus de vent gênant dans la montée et celle-ci faite en gestion se passe hyper bien. C’est là que je commence à faire le yoyo avec un concurrent qui me dit en rigolant « ça fait chier d’être avec un Rilliard » :razz: . En fait celui-ci a entrainé l’équipe féminine de Rillieux au Loup Pendu pendant plusieurs années. Je le doublerai plusieurs fois dans les montées ,me lui redoublant dans les descentes et plat, et ce jusqu’à Chalvet. J’atteins le sommet une quinzaine de minutes avant les délais impartis. Je suis encore assez frais, récupère mon sac de ravitaillement et après une pause de 10mn me lance dans la descente. A noter que cette année, le col est fermé (normalement) pour les véhicules. C’est plutôt sécurisant dans cette partie descendante, et je prends vraiment de plaisir à me laisser glisser jusqu’à Briançon. Là, la chaleur commence à augmenter mais reste encore supportable. Comme prévu, le vent devient favorable et tout s’enchaine sans coup de bambou jusqu’au pied de la rampe de Champcella (Pallon) : 2km tout droit à 12-14%. Il fait de plus en plus chaud, mais ça passe. Retour au ravitaillement de Saint Clément sur Durance puis c’est le retour sur Embrun
Dernier ravitaillement au Pont Neuf avant d’attaquer Chalvet. Je suis toujours lucide et toujours en moulinant je gère cette montée à un peu plus de 11km /h. C’est la plongée sur le parc où je retrouve à l’entrée de celui-ci les encouragements de Véro, Hugo et Lohann. Il est 16h35 et je termine mon vélo sous les 9h00, avec une marge sur les délais. J’ai certes des douleurs aux muscles des cuisses, mais rien à voir avec l’état de l’an dernier. Une transition de 5mn et je pars après avoir pris le gel prévu. Objectif ne s’arrêter qu’aux ravitaillements pour recharger la flasque d’eau, boire un coca, manger un quartier d’orange, et imbiber l’éponge à placer sur la nuque. Quelques mètres et je me rends compte que je n’ai plus mon dossard qui s’est enlevé lorsque j’ai quitté mon cuissard. Demi-tour pour le récupérer et c’est parti. Arrêt au ravitaillement du parc et j’aborde le chemin sur la digue. Les jambes sont raides mais ça va, j’arrive à trouver une bonne foulée. Je suis peut-être parti un peu vite dans l’euphorie… Tout va bien sur ce premier tour où sur la première montée Chamois pour rejoindre Embrun, j’arrive à maintenir un trottinement. Je double beaucoup de concurrents, dont certes certains sont dans leur 2ème ou 3ème tour mais c’est motivant. Et puis je suis boosté par les encouragements frénétiques de Véro et Hugo, la présence de mon Titou où on chek dans les mains, et enfin Stéphane Jung que je retrouve sur le retour de la digue et qui m’accompagnes quelques centaines de mètres avant d’être réprimandé gentiment par un arbitre qui lui dit « si vous vouliez courir , il fallait prendre un dossard ». En moi-même ça me fait rigoler, car ce n’est pas faute d’avoir fait du lobbying depuis le stage STTR pour l’inviter à s’inscrire afin que je ne sois pas seul :-) . Il n'arrête pas de me dire qu’il y a plein de messages sur WhatsApp et que tout le club est avec moi. Ca me booste le moral
Arrive la fin de 1er tour et là je sens venir un coup de barre. Je ralentis la cadence, m’arrête au ravito et n’oublie pas de reprendre un gel. Je suis dans le dur mais en gestion, soutenu par mes fidèles supportes à chaque fois que je les croise. Stéphane me donne à chaque fois l’évolution des ma place grâce aux concurrents que je remonte. Deuxième tour plus difficile mais ça tient toujours, je ne marche pas à part dans la montée Chamois. Au ravitaillement à mi-boucle, Stéphane chauffe des supporters qui ont un mégaphone, et j’entends scander « Crapat, Crapat, Crapat,… :12sur10: Puis c’est l’attaque du 3ème tour, c’est de plus en plus dur mais je sais que ça va le faire quitte à marcher, et que l’objectif sous les 15h est réalisable , étant passé en 13h20 à l’amorce de ce dernier tour. Avant d’attaquer la 3ème montée Chamois je retrouve Véro et ses encouragements presque hystériques communicatifs auprès des supporters présents dans ce virage :mdr: ! J’en ai des frissons. J’arrive même à trottiner en partie dans la montée. Dernier passage dans Embrun, où je vois les touristes attablés à l’apéro qui nous encouragent et je me dis que pour moi une bonne bière sera bien méritée. Dernier ravito sur la digue où je ne m’arrête pas puis je sens qu’un concurrent s’accroche à moi. Il me félicite et remercie pour le rythme sur ces 2 derniers km, puis me confie qu’il hésite à s’inscrire au club habitant La Part dieu et ayant des bons échos de celui -ci. Bien sûr je lui réponds de ne pas hésiter. Nous terminerons ensemble. Dernier km et je recroise Hugo et Véro tout aussi contents qui me crient FINISHER :inlove: . Dernier chek avec eux à 200m de la ligne et c’est le tapis bleu tant attendu après un marathon en 4h08, pour un temps total d’un peu moins de 14h49. Un mélange de sensation ; quelle joie, quelle délivrance, quelle fierté, quelle sentiment de plénitude et aussi quelle émotion (je repense à mon papa) d’avoir atteint cet objectif et ce sentiment de devoir accompli, tout en repensant aussi aux échecs précédents et à tous ces mois préparation
C’était impossible et il l’a fait, oui mais grâce au soutien infaillible de mes proches qui ont supporté mes humeurs. Merci particulièrement à ma femme pour cela , et bien sûr à mes enfants Roxane, Hugo, Benoit, Pablo, Cassandre , leurs conjoints et enfants. Et merci à ce club où une ambiance familiale, où on ne se prend pas la tête n’empêchent pas la réalisation d’exploits , chacun à son niveau
Maintenant place à la récupération

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2020: M'ENFIN!? Nice Together....


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 Sujet du message: Re: Et bam un EMBRUNMAN
MessagePosté: Jeudi 22 Août 2024 9:57 
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Enregistré le: Samedi 18 Février 2017 0:30
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Encore une magnifique performance Crapatueur. Bravo pour ton abnégation. Du coup , il faut vite te trouver un objectif pour l’année prochaine !!!!! Viens avec nous aux sables, on est déjà 5

_________________
2017 : M Nice
2018 : Polar Cannes / M Alpe d’huez
2019 : IM 70,3 Aix en Provence / IM 70,3 Vichy
2021 : IM 70,3 Nice
2022 : IM Nice
2023 : Challenge Fréjus / IM 70,3 Rapperswil-Jona
2024 : IM 70,3 Les Sables d’Olonne
2025 : IM Les Sables d'Olonne


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