Avec Hugo, comme il y a 2 ans nous nous sommes inscrits sur le Triathlon de la Madeleine (Hugo sur le S, moi sur le M) épreuve annoncée comme la plus montagnarde en France dans sa catégorie.
C’est vrai que le condensé de dénivelé sur le vélo aurait réjoui notre Cricri national : 18 km en vélo sur le S, dont 12 km de la montée de Montgellafrey pour rejoindre la station de Saint François Longchamp avec un dénivelé de 1200m, et 53 km en vélo sur le M en commençant par les lacets de Montvernier prolongés par le col de Chaussy avant de redescendre chercher la même montée finale de Montgellafrey (dénivelé total 2200m).
Pour finir 2 boucles (S) et 3 boucles (M) de CAP à 1600m d’altitude beaucoup plus accessibles toutefois que le parcours typé trail montagne qui avait été proposé il y a 2 ans.
Nous ne sommes que 2 Rilliettes inscrites à priori, mais c’est l’occasion de retrouver d’anciens licenciés : LeCroé sur le S , Rom sur le M , et un vénérable président du club du début des années 2000 Christian Gailhot inscrit aussi sur le M . Christian , pour ceux qui ne le connaissent pas c’est tout de même 12h46 sur Embrun en 1999 et 12h24 en 2003 dont le marathon en 3h47 !
Après les chaleurs caniculaires des deniers jours, changement brutal de température ce samedi
. Nous quittons Lyon sous un ciel menaçant et quand nous arrivons à Saint François Longchamp la station est à limite dans les nuages, mais surtout le thermomètre n’annonce que 12° ! Notre seul souhait est que la pluie ne s’invite pas à la fête , pour que ça reste gérable, car à part la descente du col de Chaussy sur le M, nous ne serons quasiment qu’en montée en vélo.Pendant que nous nous préparons pour rejoindre le parc à vélo dans la vallée, c’est alors que Christian vient à notre rencontre. Maintenant au club des Vallons de la Tour, il a repris le triathlon sérieusement il y a 2 ans et a même fait l’Ironman de Nice avec son fils Jonathan en juin. Quel plaisir de se revoir. Jonathan n’est pas là aujourd’hui. C’était en 2000 une des 3 mini riliettes de l’époque avec Hugo
. Quelle progression depuis : 11h19 à Nice pour son premier Ironman. Ce we, il est en Autriche sur le Half de Zell AM See avec l’espoir de se qualifier pour les championnats du monde de la distance à Nice en 2019. Malheureusement la météo là-bas aussi a brusquement changé, et la partie vélo sera même carrément annulée en raison de la neige transformant l’épreuve en aquathlon ! Christian me dit aussi avoir vu quelques rilliettes à Nice (qu’il ne connaissait pas) mais qu’il a salué comme il se doit en tant qu’ancien du clubAvec Hugo nous descendons donc en vélo rejoindre le départ. Les premiers kilomètres sont un peu difficiles en raison du froid, mais une fois dans la vallée on retrouve une température correcte (19°) et un vent par contre assez fort mais que nous devrions avoir de dos dans la vallée avant d’attaquer nos montées respectives.
Je m’installe dans le parc et c’est là que Rom vient me dire bonjour. Content de le revoir et de prendre de ses nouvelles . Je lui raconte mes mésaventures de l’Alpe et mes espoirs de terminer comme il faut ce coup ci. Pour Rom la partie vélo annoncée vaut bien un Half ( c’est vrai qu’en terme de dénivelé et de temps passé sur le vélo, c’est supérieur au Half de Rumilly et du Semnoz !). RDV est d’ores et déjà pris pour Cassis puisqu’il se joindra à la bonne bande de rilliettes prévue en masse
Le départ natation du M est donné 1 heure avant celui du S, ce qui va permettre de retrouver une partie des concurrents ensemble sur la fin du vélo et sur les boucles de CAP . L’eau étant à 22°, vu la température extérieure c’est plus qu’agréable. Pour une fois je prendrai même du plaisir pendant cette partie avec une sensation de n’avoir pas trop mal nagé (29mn pour 1300m, tout est relatif je vous l’accorde), et une fois n’est pas coutume quand je rentre dans le parc à ma grande surprise, il y a encore plusieurs dizaines de vélos
. Je prends le temps d’enfiler une vraie tenue de cycliste (confort avant tout sur ce type de parcours) .Les premiers 10 km dans la vallée plutôt typés rouleurs, permettent malgré tout de s’échauffer avant d’attaquer les choses sérieuses, c’est-à-dire les lacets de Montvernier. Vraiment spéciale cette route étroite qui serpente dans la falaise. Je ne me rappelais plus par contre que c’était si raide dès le pied avec des % moyens à 10%. On enchaine ensuite avec le col de Chaussy sur une dizaine de km avec là aussi des pentes régulières entre 8 et 10% même si les 4 derniers km sont un peu plus doux. Je prends soin de bien mouliner et remonte petit à petit nombre de concurrents dont Christian que je rattrape dans la partie la plus dure. Fichier(s) joint(s):
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Quelques mots échangés et je poursuis à mon allure, mais me fait aussi doubler par certains. Je suis un peu surpris de me faire doubler, mais c’est vrai que d’habitude je suis dans les tous derniers après la natation, ce qui n’est pas le cas aujourd’hui. Je me souviens qu’il y a 2 ans j’avais souffert à la fin de ce col, mais la chaleur était toute autre. Là avec les conditions du jour (toujours sans pluie), cela se passe beaucoup mieux. Je descends le col de Chaussy en faisant attention (j’avais failli chuter la dernière fois), car il y a notamment 3-4 virages vraiment délicats.
Arrivé au pied de la montée finale j’ai un coup de moins bien et les 4 premiers km de celle-ci étant vraiment les plus durs (très irréguliers et % >10%), je galère jusqu’au ravitaillement situé à environ 8km du sommet. Je m’arrête pour boire un coca, manger une madeleine (ça ne s’invente pas) et je repars toujours en veillant à ne pas me mettre dans le rouge. La fin de l’ascension se passe mieux et me permet de doubler encore quelques concurrents certains engagés sur le S. Sur un replat à 1km de l’arrivée je prends soin de manger une barre en prévision de la course, car toujours en proie avec le souvenir désagréable de cette partie pédestre à l’Alpe. Je pose le vélo après 3h14 améliorant mon temps de 10mn par rapport à la dernière fois
Changement à T2 pour enfiler les habits de CAP et c’est parti, et je vois tout de suite que ce coup ci je vais arriver à courir. Comme souvent quand il y a plusieurs boucles, la première est la plus difficile mais je double déjà des concurrents. Au 2ème passage je vois Hugo rhabillé qui est déjà arrivé avec un grand sourire. 2ème boucle avec de meilleures sensations
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. Je termine cette 3ème boucle en pouvant accélérer dans la dernière descente et passer la ligne d’arrivée en 37 mn (vraiment rien à voir avec le parcours extrême d’il y a 2 ans où j’avais mis 52mn). Je me dirige vers le ravito et retrouve enfin Rom arrivé 3mn avant et qui en bonne tradition Rilliette, a pris possession des lieux.Je retrouve Hugo qui a terminé en moins de 3 heures alors qu’il en avait mis 4h la dernière fois. Content de sa course : de bonnes sensations en natation, un vélo un peu difficile mais mieux maitrisé
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Récupération des affaires au parc et c’est là que nous croisons LeCroé qui s’est inscrit le matin même étant le local de l’étape (ses parents habitant sur place). Il me dit que n’ayant pas fait de triathlon depuis un an il a souffert et notamment sur la transition vélo-CAP mais il finit 41ème au scratch avec le 16ème temps CAP !
Finalement on aura donc échappé à la pluie pour ce triathlon vraiment coriace mais que je recommande pour les amateurs des parcours typés montagne. En tout cas après ma déconvenue de l’Alpe, cette course m’a redonné le sourire
et une belle tabasse sous le soleil 
